Cet axe vise à accroître la production de l’élevage dans la Péninsule Sud. Pour y parvenir, le FEPS compte maitre en place des moyens permettant de résoudre des problèmes techniques liés au secteur comme : la production de fourrage, la disponibilité de l’eau, la santé animale, les effets zoonotiques sur la santé humaine, la protection de l’environnement par la maitrise des émissions de gaz à effet de serre et la gestion du fumier.
Pour ce faire, le FEPS compte travailler sur compte travailler :
- Sur des mécanismes qui facilitent l’investissement dans l’intensification durable des systèmes d’élevage péninsulaires (ex. : la recherche et la vulgarisation, les routes régionales et rurales, la production et le transport de la bioénergie, …) ;
- Les possibilités d’augmentation de la productivité par l’utilisation raisonnée des intrants afin d’arriver à des rendements en production de lait et de la viande par animal et par unité de terre très élevés ;
- Pour faciliter l’investissement dans la production ou la mise à disposition des éleveurs des aliments de haute qualité pour les animaux ;
- Sur la valorisation de la biomasse des pâturages, les résidus de récolte, les fourrages plantés, les céréales et autres aliments ;
- L’importance de l’élevage des animaux monogastriques (ex. : production à moindre coût, utilisation de l’habitat d’élevage, des soins vétérinaires, …) ;
- Sur la mise en place d’un observatoire permettant d’assurer une veille permanente sur la sécurité des aliments, les zoonoses, la qualité de l’eau, la gestion de l’utilisation des intrants tout au long de la chaîne alimentaire et de la préservation des réserves naturelles ;
- La mise en place urgente d’un système de production intensive, en particulier dans l’élevage des porcs et de la volaille afin de réponse au besoin alimentaire de la Péninsule Sud ;
- L’investissement à long terme dans la recherche fondamentale sur l’élevage afin de développer des bases de connaissance sur : (i) la maitrise des maladies d’animaux d’élevage tropicaux, les contraintes de productivité des animaux d’élevage tropicaux ; (ii) sur la génétique des animaux ; (iii) la production de la bioénergie à partir des résidus d’élevage (ex. : déchets liquides, solides, etc.) ;
- L’investissement dans la recherche en santé animale afin de prévenir les risques de maladies (ex. : maladies de la volaille, peste porcine, mammite, etc.). Cette recherche animale se tournera vers les problèmes des animaux monogastriques et les ruminants ;
- Etc.